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… les Allemands et la Gestapo disposent d’un moyen de pression qu’ils peuvent exercer à volonté, «ouvrant» ou «fermant» la ligne selon les besoins. Ils assurent ainsi leur mainmise sur le pays, sa population et son économie.

Pour contrôler ce long parcours, guérites et barrières sont installées aux postes de passage, signalés par des pancartes. Cette ligne de démarcation fait l’objet d’une surveillance rigoureuse de la part des autorités d’occupation et des patrouilles circulent jour et nuit. Son franchissement est soumis à autorisation et ne peut s’effectuer qu’aux points de passage officiels sur présentation d’une carte d’identité et d’un Ausweis (laissez-passer).

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La «zone occupée» italienne, pour sa part, s’étend du lac Léman à la Méditerranée, en passant à l’est de Chambéry, Grenoble et Gap, jusqu’à Nice. Les Italiens, beaucoup plus laxistes, n’occupent toutefois effectivement que quelques points du territoire.

Le passeur de 11 ans, Bernard Hejblum

Cette ligne de démarcation influe sur la vie quotidienne des Français mais rapidement quelques passeurs isolés s’organisent pour progressivement créer de véritables réseaux…