La conjonction étonnante des événements, 20 ans plus tard
Le quatrième signe est patent et tout ceci semble bien étrange car, avant mon arrivée en 1964 à Berlin en tant qu’officier, j’ai déjà commencé la rédaction de ma thèse de sociologie sur le Ku Klux Klan et le racisme, avec comme directeur de thèse Raymond Aron.
Didier Lazard, qui m’a accordé la bourse créée par son père Max Lazard à Sciences Po, m’a permis d’aller aux États-Unis pour rencontrer les divers responsables, dont Robers Shelton, Grand Sorcier Impérial du principal ordre raciste blanc américain, ainsi qu’entre autres, pour étayer ma thèse, Malcom X et le Président John Kennedy.
Avec quelques années de décalage, je suis donc particulièrement sensibilisé à ce procès, d’autant que Didier Lazard, professeur à Sciences Po, en a été un auditeur libre et l’a rap- porté dans un ouvrage essentiel intitulé : Le procès de Nuremberg.
Raymond Aron et Didier Lazard lors du procès de Nuremberg