Enfin, les derniers, Anne de Joyeuse et Jean-Louis Nogaret de La Valette sont les deux préférés du Roi, ils deviennent ducs de Joyeuse et d’Épernon en 1581. Ils vont également être nommés premiers gentilshommes de la chambre du Roi.
Mais il n’y aucune preuve qu’un mignon ait fait partie des meurtriers d’Henri de Guise qui reçoit un coup dans la gorge puis une trentaine de blessures multiples : coups d’épée et de dagues. Le sieur de Loignac l’achève en lui enfonçant son épée dans les reins.
La première version dit qu’il est assassiné dans la chambre par huit hommes et que son épée était immobilisée dans son fourreau par son manteau... Mais que font les hommes (il y en aurait douze) qui ont tiré l’épée et l’attendent dans le “cabinet vieux” ? Sont-ils venus aider leurs comparses en prenant le couloir ?
La seconde version plus logique indique que c’est dans le couloir qu’il est assassiné et que ce couloir étant très étroit, j’ai pu le constater de visu, il était difficile pour le duc, immense, de tirer son épée qui à l’époque était une vraie rapière d’environ un mètre à un mètre vingt. Tous sont dans le couloir, quatre hommes derrière, quatre autres devant. Le duc ne peut pas bouger et ne peut pas tirer son épée. S’il a une dague au bout de ses grands bras…