… si elle est en latin au concours général, elle doit briller et avoir toutes les relations du monde. Les garçons doivent tous lui courir après. Aucune chance Alain. Aucune !
J’en parle à Jean Claude après l’épreuve qui dure cinq heures. Il la trouve pas mal, sans plus, et de toute façon il est encore attaché à sa « vieille ». Mais comme nous allons demain concourir en français, peut-être y sera-t-elle aussi ? Bingo ! le lendemain elle est là et elle nous adresse un sourire de connivence en nous voyant tous deux également candidats. A la sortie de cette autre épreuve la glace est rompue. On ne passe pas des heures sur un texte sans complicités et regards en coin. J’avoue en ce qui me concerne que je ne pense aucunement à travailler et que je passe mon temps à la regarder écrire. Elle est absolument divine. Elle croise les jambes de côté et la pose est délicate, féminine, mystérieuse.
Il est 13 heures quand nous rendons nos copies. Jean Claude repart chez lui en mobylette et je m’approche d’elle en lui demandant si elle est contente de ce qu’elle a rédigé. Pas…